Téléchargement Gratuit Le printemps du commissaire Ricciardi

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Le printemps du commissaire Ricciardi

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Le printemps du commissaire Ricciardi

Détails sur le produit

Poche: 426 pages

Editeur : Rivages (4 septembre 2013)

Collection : PR.RI.PF.POLIC.

Langue : Français

ISBN-10: 2743625961

ISBN-13: 978-2743625962

Dimensions du produit:

11 x 1,9 x 17 cm

Moyenne des commentaires client :

4.8 étoiles sur 5

7 commentaires client

Classement des meilleures ventes d'Amazon:

51.695 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)

Après L’hiver du commissaire on s’était promis d’attendre le second épisode pour confirmer le coup de cœur : avec ce Printemps du commissaire Ricciardi c’est bel et bien chose faite et Maurizio De Giovanni est vraiment un excellent filon.Cette deuxième saison est encore mieux construite que la précédente, avec toute une kyrielle de personnages dont les tranches de vies s’entrecroisent pour donner un panorama un peu triste et mélancolique du petit peuple de Naples …On retrouve bien entendu le beau commissaire aux yeux verts, celui qui “voit” les morts et entend leurs dernières paroles, souvent mystérieuses.Nous voici donc en ce début 1931, dans les bas quartiers de Naples aux temps de l’Italie fasciste. La saison n’a de printemps que le nom : il fait encore frais et triste. La poussée de sève printanière n’est là que pour faire “bouillonner les sangs” et exacerber les passions. Désir, argent, …Chacun aimerait bien changer de vie ou d’amour, devenir riche ou même seulement moins pauvre. Alors chacun prend son tour chez Donna Carmela, la diseuse de bonne aventure, celle qui lit l’avenir dans les cartes.Et celle qui prête aussi, à taux d’usure. Une marchande d’illusions.Un matin, la vieille percluse de rhumatismes est retrouvée assassinée, rouée de coups.Ricciardi la “voit” prononcer ses derniers mots, un proverbe napolitain :Dieu le Père n’est pas un négociant qui paie le samedi.Voilà qui est bien mystérieux.Le commissaire Ricciardi et son fidèle brigadier Maione mènent l’enquête, contre vents et marées, contre hiérarchie et convenances, interrogeant pauvres et riches, toutes celles et ceux qui étaient en affaires (de cœur ou d’argent) avec Donna Carmela.La règle est la même que dans le premier épisode : tout un chacun a sûrement quelque chose à se reprocher et doit donc être soupçonné, un peu à la Agatha Christie, chacun avec un mobile, chacun avec une occasion. Voilà pour l’intrigue policière.Mais comme bien souvent, l’intérêt des bouquins de Maurizio de Giovanni n’est pas là et le côté polar ne sert que de fil conducteur : non, si on voyage à Naples en compagnie de cet auteur c’est pour une certaine ambiance mélancolique, pour l’étrange personnalité du commissaire aux yeux verts, la description du climat délétère de l’Italie fasciste, de la douleur et de la misère du petit peuple napolitain, … tout cela n’est pas bien gai mais remarquablement écrit.

C'est une série policière autour des quatre saisons. J'en ai lu l'été et le printemps et j'ai adoré car Maurizio de Giovanni compose une intrigue sans faille, intéressante de bout en bout, avec une surprise finale aussi délectable qu'inattendue. Et en plus de l'histoire,tout est bien brossé, le style, à la façon napolitaine, truffé d'hyperboles et d'humour ,le contexte de l'Italie mussolinienne de 1931, les personnages, petites gens ou nantis, tous souvent exclus, tristes, cherchant la rencontre imprévue qui émerveillera leur vie et qui n'arrive pas ... Avec un rien de fantastique dans le commissaire Ricciardi qui voit la souffrance des morts récents et qui entend leurs derniers mots, cela ne fait que rajouter à l'intérêt de l'intrigue, et le pousser à enquêter. Dans le Printemps, nous entrons chez les petites gens, vivant de bric et de broc, de cartomancie et de manigances ... A découvrir sans modération.Une remarque qui me vient d'une amie passionnée de lecture : Si vous choisissez de lire De Giovanni, cette série des saisons est la meilleure, ses autres livres sont plus décevants.

Une amie m'avait parlé du commissaire Ricciardi et curieuse, j'ai eu envie de faire sa connaissance. Truculent, avec des pointes d'humour à l'italienne, une énigme à résoudre pas trop tortueuse et un commissaire attachant avec toutes ses hésitations et questions sur la vie, sans oublier ce Naples dont on sent les odeurs, on ressent les habitants, leur caractère, leurs habitudes et cette Sicile dont Ricciardi s'ennuie, est-elle vraiment tellement mieux? Un bon moment à passer.

Chaque personnage devient attachant car l'auteur les présente avec une grande objectivité et une grande finesse. On ne peut ni les adorer ni les détester mais les comprendre.

un Simenon italien avec un zeste de fantastique . Gouteux .

J'ai fait connaissance du commissaire Ricciardi avec " L'hiver " . Après nous avoir emmenés dans les coulisses du merveilleux Téatro San Carlo et identifié l'assassin d'un célèbre ténor , on le retrouve au printemps . Cette fois , c'est dans le quartier de la Via Tolédo que l'emmène une nouvelle affaire : le meurtre d'une vieille cartomancienne-usurière . Maurizio De Giovanni commence , tel un peintre impressionniste , à nous présenter , par petites touches , tous les personnages . Puis , peu à peu , l'action débute ; les personnages se rencontrent , s'affrontent et le meurtre est commis . Le commissaire Ricciardi est toujours aussi mélancolique : il voit les gens , victimes de mort violente et entend leurs dernières paroles ; et cette fois , il n'est pas le seul à avoir ce "don" ! J'ai trouvé ce roman très bon , encore plus prenant que le premier ; Maurizio De Giovanni a le talent de nous décrire Naples qui unit , dans le même quartier , les palais du XVIIIe et XIXe siècles aux façades élégantes et austères et les rues populaires aux immeubles vétustes ou délabrés . L'auteur nous fait vivre avec des bourgeois ou des petites gens , nous décrit leurs rêves ,leur mal-être , leurs secrets ou leurs souffrances . Même Maione, l'adjoint du commissaire s'interroge sur son couple . Aucune longueur , des chapitres assez courts , une histoire prenante ....une belle écriture , un très bon livre , encore meilleur que le premier de cette série de quatre .

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PDF Ebook Helmut Berger, autoportrait, by Helmut Berger Holde Heuer

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Détails sur le produit

Broché: 332 pages

Editeur : SEGUIER (NOUVELLES ED.) (6 mars 2015)

Langue : Français

ISBN-10: 2840496917

ISBN-13: 978-2840496915

Dimensions du produit:

21 x 1,8 x 15 cm

Moyenne des commentaires client :

3.4 étoiles sur 5

17 commentaires client

Classement des meilleures ventes d'Amazon:

7.051 en Livres anglais et étrangers (Voir les 100 premiers en Livres anglais et étrangers)

Un recit sans aucune cohérence passant d une période à une autre comme des coqs à l âne... on a du mal à le suivre. Le style d écriture est d une rare médiocrité. Quant à la haute opinion de l auteur de ce « livre » sur lui-même, elle permet de trouver un involontaire humour qui allège la lourdeur de l’ensemble

J'ai adoré relire tous ces papotages insignifiants d'un auteur qui, il est vrai, a pu connaître le gratin du milieu artistique de son époque.

Pour: une indéniable sincérité, une absence de langue de bois, un éclairage inédit sur certaines figures célèbres des années 60 et 70. Contre: un personnage certes contrasté mais assez insupportable.

Helmut Berger est un acteur sensationnel dont je suis fan depuis plus de 40 ans.Ce livre retrace sa vie sans détour avec franchise .peut dérouter certain.......mais c est la vie de ce grand acteur .......5 Etoiles sans problème....Merci a l'éditeur... belles photos également...

Des mémoires ? Une autobiographie ? Pas vraiment... Il s'agit plutôt d'un ouvrage dans la veine de "Hollywood Babylone" de Kenneth Anger, mais en nettement moins précis... et qui ne fait pas vraiment œuvre d'Histoire, ce qu'on peut regretter. Là où Anger rapportait des faits ou des rumeurs, des ragots survenus parfois vingt ans avant sa naissance, Berger raconte sa vie d'acteur mais surtout de jet-setter. A bâtons rompus, au risque parfois de se répéter, de perdre le lecteur dans des considérations inactuelles, dont le name-dropping n'est pas exempt, pourraient dire ses détracteurs.Plus qu'un ouvrage construit, ce sont des propos rapportés qui forment l'armature absente de ce livre ... des propos qui ne manquent pas de piquants. Personne n'est épargné, et surtout pas les grandes vedettes, les stars qui ont eu le malheur de déplaire à Berger. L'acteur, qui a eu l'immense privilège d'être un (très) proche de Visconti, raconte ses frasques, sans détours, au risque de choquer - comme il l'a fait, par le passé.On regrettera l'absence de recul, le peu d'information sur le métier d'acteur, et on se réjouira de toutes ces anecdotes, parfois à la limite de la diffamation ou de l'injure publique. Le livre ayant été publié dans une première version à la fin des années 1990, en allemand, et personne n'ayant jugé bon de porter plainte contre les auteurs, on peut donc en conclure que tout ce qui est écrit dans l'ouvrage est véridique.Un regret, encore, les nombreuses coquilles, qui émaillent l'ouvrage. Confondre un comte et un conte, par exemple, n'est pas digne d'une maison d'édition aussi prestigieuse que Séguier, et rend certaines anecdotes à peine compréhensibles.

Des années d'attente pour cette biographie !! La vie d'Helmut est telle que je l'imaginais.....Texte complétement décousu, pas du tout construit mais la lecture en est malgré tout agréable.

On peut lire ce livre de plusieurs manières : avec amusement (devant le luxe étalé à chaque page) avec incrédulité (les recettes de cuisine distribuées comme des chefs d'œuvre) ou encore avec énervement (la liste des marques de luxe -Valentino, Hermès, notamment-) qui émaillent le récit avec complaisance.Des centaines de bouquins concernant la jet-set des années 70 ont été écrits par des journalistes ou des stars avec beaucoup plus de pertinence que ne le fait Helmut Berger, et le catalogue de ses relations avec les vedettes de l'époque a de quoi donner le vertige, si ce n'est l'écoeurement : Liz Taylor, Anita Ekberg, Mike Jagger, Rudolf Noureev, j'en passe et des meilleurs. Mais ce qui devient vraiment incroyable lorsqu'on se laisse conquérir par les élucubrations du bel homme, ce sont les différentes techniques qu'il détaille sereinement dans la prise de toutes les drogues qu'il a consommées durant ses folles années Londoniennes. Il nous explique non seulement comment les prendre, mais aussi ce qu'il ne faut pas prendre avec (l'alcool, surtout) et tous les avantages qu'elles lui ont procurées (poudre, opium, cocaïne). On pourrait dire que c'est de la provocation, mais c'est tellement bien énoncé que ça en devient presque comique!Néanmoins, ce qui restera de plus émouvant dans ce bouquin, ce sera certainement sa relation passionnée avec son mentor, le cinéaste Luchino Visconti. Sur une période de 12 ans (1964-1976), à la fois père-amant-ami-protecteur, Visconti le façonna et le propulsa sur la scène internationale du cinéma avec surtout un chef-d'oeuvre absolu où il se montra totalement exceptionnel : le Ludwig du "Crépuscule des Dieux". Comment alors expliquer qu'en 1976 sortira un navet d'une absolue vulgarité "Salon Kitty" de Tinto Brass, où Berger et Ingrid Thulin reprenaient des rôles de nazis, comme s'ils voulaient piétiner leur collaboration avec Viscont pour "Les damnés", tournés quelques années plus tôt? C'est tout le paradoxe du personnage, qui ne se cache pas derrière ses draperies Valentino, et qui nous dévoile sans artifice son double visage : bad-boy alcoolisé d'un côté et idole bi-sexuelle de l'autre.Pour finir, je signalerai que la pure méchanceté avec laquelle il fustige Alain Delon m'a beaucoup fait rire. Après "Le guépard" Delon croyait que sa collaboration avec Visconti allait continuer, mais c'était sans compter sur l'attirance physique et réciproque qu'éprouvèrent Visconti et Berger l'un pour l'autre. Encore une fois, Berger parle franchement de ce début de relation et ne nous cache pas qu'il y vit d'abord la possibilité d'une promotion considérable dans l'univers du cinéma, avant de tomber vraiment amoureux de son protecteur. Comment ne pas entendre, dans les récents propos de Delon, sur le plateau d'une émission de télévision, sa phrase célèbre "L'homosexualité est contre-nature" un coup de poignard (conscient ou inconscient) à l'égard de ce rival qui lui avait pris en 1964 l'affection de l'homme qui lui avait fait monter triomphalement les marches du festival de Cannes en 1963?PS pour être tout à fait franc, si j'ai aimé lire ce livre, je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer que plusieurs affirmations sont totalement fausses : il cite par exemple deux fois le nom de Gabriella Freni, qui aurait interprété La Traviata, dans la mise en scène de Visconti. Il ne s'agit pas de Gabriella, mais de Mirella Freni. Mensonge plus grave : il aurait tourné le film "Nom de code Emeraude" sous la direction de David Lynch (il insiste sur le nom de ce réalisateur) et avec Carole Bouquet pour partenaire. C'est stupide, car le réalisateur était Jonathan Sanger, et Carole Bouquet ne figurait pas dans la distribution. C'est ce genre de détail (il y en d'autres) qui la fout un pas mal et qui ne fait que confirmer l'étonnant nombrilisme du personnage.

C'est un acteur plutôt superficiel que l'on découvre à travers cet ouvrage au ton très direct, souvent maladroit et qui frôle parfois le ridicule comme le fait de dire qu'il coinca la "b..." de Visconti dans sa braguette à l'occasion d'une relation improvisée... Il ne cache rien de sa vie sexuelle, de ses excès dont ses relations dans les rues de Paris avec Noureev ou la façon dont Visconti faisait l'amour. Ecrit comme il parle, l'ouvrage est cru et abrupt mais aussi sans concession vis à vis de certaines personnalités et de lui même au caractère écorché. C'est néanmoins intéressant notamment lorsqu'il décrit sa rencontre avec son grand amour, Luchino Visconti avec qui il a vécut douze ans ou quand il décrit les travers ou la façon de vivre de certaines personnalités. On a parfois l'impression que le récit est parfois tiré en longueur notamment quand il publie les recettes de cuisine favorites de sa mère... Bref, on apprend des choses mais cela sonne comme l'ouvrage d'un dandy ou d'un gigolo comme on voudra.

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